LE RETARD FRANCAIS
Une association de protection peut (et doit !) oser la critique pour les valeurs qu’elle défend qui sont précisées dans ses statuts.
En matière de protection animale, la France accuse un certain retard par rapport à ce qui se passe dans les pays du nord de l’Europe et les pays anglo-saxons, qu’on dirait plus réceptifs à la douleur, à la sensibilité animale et à leur mieux-être. Or la question n’est que politique. Malheureusement, en France, les gens qui souhaitent de meilleures conditions d’abattage ou ceux qui sont pour une chasse mieux organisée et responsable ou qui luttent contre la barbarie des spectacles « ludiques » de mises à mort, le font presque en-dehors des formations politiques . Pourtant la France est un pays extrêmement politisé plus clivé que bien d’autres pays moins amateurs des slogans réducteurs ! Et comme souvent en politique, les raisonnements et les calculs sont à court terme vu la fréquence des élections. On le constate par exemple dans les différences de financement public des associations : les chasseurs ou les organisateurs de corridas par exemple se partagent des sommes bien plus importantes que celles s’occupant de la protection de la faune et de la Nature.
Ce mépris latent pour les animaux et leur intelligence témoigne de l’orgueil d’humains oubliant qu’ils sont, eux, le vrai plus gros problème de la planète. La pollution, la destruction de nos espérances et de la qualité de vie, la démolition de l’environnement, la dégradation de notre alimentation, etc, seul l’homme en est la cause avec ce qui le mène par le bout du nez : l’appât du gain, la vanité, l’amour du pouvoir, l’intolérance voire l’ignorance.
Nous, nous pensons qu’il est idiot de croire que protéger les animaux serait perdre son temps. Car en le faisant, en réalité, on protège sans doute tout autant, voire plus, les humains eux-mêmes et leur qualité de vie.
Quand les représentants du peuple l’auront compris, nous aurons sans doute gagné bien plus pour nous et nos enfants que quelques mois de notre retraite ou quelques points de pouvoir d’achat. Le débat est plus profond et déterminant. En considérant la place nécessaire aux animaux dans notre espace, le pays aura non seulement regagné dignité et honneur mais il aura obtenu aussi une meilleure société. En donnant, de ce fait, une meilleure image de marque internationale, la France se hissera enfin au niveau des pays leaders dans le développement moderne ! Pour cela, il faudra choisir comme représentants, des femmes et des hommes clairvoyants déterminés à défendre aussi les animaux.